Du 25 au 27 octobre, l’événement Connexion a réuni plus de 500 jeunes des 110 Eglises de la Fédération des Eglises évangéliques baptistes de France (FEEBF). Un grand week-end vécu à travers des enseignements sur le thème «N’aie pas peur, car je suis avec toi» (Es. 41, 10) mais aussi dans la recherche d’intimité avec Dieu, dans des temps musicaux et sportifs.

En temps voulu, de nombreux jeunes, en majorité âgés de 15 à 22 ans, ont décidé de répondre aux appels des orateurs à se tourner vers Dieu. Des responsables d’Eglises, de l’organisation et des bénévoles se sont alors approchés d’eux pour prier avec eux et les encourager dans leur démarche de foi. Lancé en 2015, l’événement jeunesse se tient tous les deux ans. Il a d’abord pris place à Poitiers et se déroule depuis 2022 à Ressins, près de Roanne (Loire).

Pour tous les goûts

Le rendez-vous était donné à 16 heures le vendredi. Les jeunes avec leurs responsables -plusieurs sont venus avec des bus spécialement affrétés depuis la région parisienne- sont progressivement arrivés jusqu’à 21 heures, moment de la première plénière dans le gymnase du lycée agricole Etienne Gautier. Après une introduction dans la louange, Benjamin Angerville, pasteur de la communauté baptiste de Saint-Jean de la Ruelle, près d’Orléans, les a encouragé plus spécifiquement sur la deuxième partie du verset-thème, «Car je suis avec toi». Il a également rappelé qu’il était présent en tant que participant au lancement du rassemblement bisannuel en 2015.

La soirée s’est poursuivie au foyer, lieu chaleureux avec buvette et stands de présentation de différentes associations chrétiennes et organismes de formation. De jeunes talents sont montés sur scène. En parallèle, ceux qui souhaitaient quelque chose de plus intimiste ont pu se rendre à la chapelle, aménagée en salle de prière, pour un temps de louange et prière.

De l’aube au coucher du soleil… et même après

Le samedi, dès l’aube, la chapelle a accueilli quelques jeunes désireux de commencer la journée par une méditation biblique apportée par les deux orateurs, Benjamin Angerville et Mauricio Prunera, pasteur de l’Eglise de Saint-Lô. Dans le même temps prenait place un temps de réveil musculaire… et spirituel. Durant une nouvelle réunion plénière, le second orateur a présenté le sacrifice de Jésus via l’image d’un père et son fils, puis l’a illustré autrement, dans l’idée d’un homme chargé d’un sac à dos lourd portant ses péchés. Les jeunes ont aussi assisté à deux ateliers qu’ils ont choisi sur l’expression de la créativité, la louange, le harcèlement, le racisme ou encore le partage de la Bonne nouvelle.

L’après-midi, le sport a rassemblé les centaines de jeunes autour de plusieurs épreuves en lien avec la cohésion et la solidarité. Le goûter pris, ils sont retournés au gymnase pour un nouveau temps de louange et d’écoute de la Bible. Mauricio Prunera a, cette fois-ci, présenté Jésus sous la facette du bon berger (Jean 10). La soirée a débuté par le concert du groupe de musique pop-gospel belge Crazyhope. L’ambiance a été chauffée en première partie par Eva Bouazize et Timo 1:2, deux artistes lyonnais. Le temps s’est prolongé pour certains, puisque les organisateurs avaient prévu une nuit de prière où les jeunes se sont relayés pour intercéder jusqu’à l’aube dans la chapelle.

Dimanche, déjà l’heure des au revoir

Après le petit-déjeuner au self, les jeunes ont rejoint le foyer pour l’instant «orateurs sur le grill». La veille, ils ont en effet pu écrire toutes les questions qu’ils voulaient pour les poser aux deux prédicateurs. «Est-ce que c’est mal qu’un chanteur chrétien soit connu?», «Notre passion doit-elle être forcément au service de Dieu?», «Est-ce qu’on peut twerker (danse sensuelle avec les hanches et les fesses, ndlr) en tant que chrétien?» ou encore «Est-ce qu’on peut fréquenter (amoureusement) quelqu’un de non chrétien?»… un échantillon de questions sur lesquelles Benjamin Angerville et Mauricio Prunera ont tenté d’apporter des éclairages.

Après un dernier rassemblement général et un second appel à se lever pour suivre Jésus, les jeunes sont repartis en région avec leur pique-nique. Un peu de fatigue, mais aussi beaucoup de joie d’avoir vécu ces temps privilégiés, hors du temps, dans un cadre champêtre.