L’annonce marque un tournant dans la campagne présidentielle américaine. Dimanche 21 juillet, Joe Biden, l’actuel président des Etats-Unis, a choisi de ne pas se représenter face à Donald Trump (78 ans), dont la candidature a été validée par la Convention républicaine à Milwaukee (Wisconsin) la semaine dernière. Agé de 81 ans, et récemment encore plus diminué par la Covid, le dirigeant démocrate de confession catholique a multiplié les maladresses. Dernier exemple en date, le 12 juillet, il a annoncé le président russe Vladimir Poutine, lors d’un événement du sommet de l’OTAN à Washington, au lieu du président ukrainien Volodymyr Zelensky avant de se corriger.

Le parti démocrate est désormais en quête d’une figure pour tenter de gagner face à l’ancien président milliardaire, qui a survécu à une tentative d’assassinat le 13 juillet. Et ce pourrait bien être Kamala Harris (59 ans), née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Après l’échec d’Hillary Clinton en 2016, l’actuelle vice-présidente pourrait ainsi devenir la première femme à la tête des Etats-Unis. De confession protestante baptiste, elle a essentiellement fréquenté des Eglises baptistes noires. Membre de la Third Baptist Church de San Francisco, une communauté affiliée aux Eglises baptistes américaines, elles-mêmes affiliées à l’Alliance baptiste mondiale. Elle a déjà reçu les soutiens de Joe Biden, Hillary et Bill Clinton, mais aussi celui de Gavin Newsom, gouverneur de Californie, ou encore de Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie. La convention démocrate qui désignera le ou la candidat(e) du parti se tiendra du 19 au 22 août à Chicago (Illinois).

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