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Suisse: Une étude montre que l’image des évangéliques se redore

Un écran montre des cases cochées, d'autres non, avec des barres simulant du texte à côté des cases. Une main avec un stylo est visible.
© juststock / Getty Images
Selon une étude menée par l'institut de recherches GFS-Zürich, l'image des évangéliques est en léger mieux depuis 2016. Toutefois, les résultats restent assez bas puisqu'ils sont assez méconnus dans l'espace public.
Matthieu Schmidt

A en croire les résultats d’un sondage mené en avril auprès d’un échantillon de 1000 personnes interrogées par téléphone (chiffre représentatif pour la Suisse alémanique et romande), les Suisses ont une image plus positive des évangéliques qu’en 2016. En effet, selon l’étude publiée par la Société de promotion de la recherche sociale pratique (GFS), un tiers des Suisses auraient eu une expérience positive avec une Eglise évangélique en 2024, alors qu’ils n’étaient qu’un quart en 2016. Un léger mieux, donc, de la relation qu’entretient la population suisse avec les «Freikirchen» (Eglises libres, traduites «évangéliques» par le Réseau évangélique suisse [RES] qui propose une analyse plus complète à découvrir ici).

Malgré la tempête

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Comme le souligne le RES, l’étude est menée en pleine explosion médiatique en ce qui concerne les chrétiens évangéliques. Scandales, prises de position traditionnelles sur des sujets éthiques, élection étasunienne… rien ne semblait laisser prévoir cette tendance. De plus, une majorité (55%) de la population suisse romande ne connaît aucune Eglise évangélique. Selon l’analyse du RES, la contribution des évangéliques à la société est plus positive que négative (tendance stable), mais il est à noter qu’une majorité de l’échantillon (73%) estime qu’elle n’a aucun impact ou qu’il est négligeable.

Les sondés devaient aussi catégoriser les trois causes les plus défendues par les évangéliques. Selon les résultats, les évangéliques sont à présent plus connus pour leur engagement «en faveur» qu’«en défaveur» de certaines causes. En effet, en 2016, une majorité de sondés estimaient que les évangéliques s’engageaient «contre les relations sexuelles avant le mariage» (39%), «contre l’avortement» (35%) et «contre l’homosexualité» (32%). Cette année, les résultats plus partagés indiquent que les évangéliques sont surtout connus pour leur engagement «contre l’avortement» (33%), «contre la pauvreté et la faim dans le monde» (31%) et «pour le bien commun» (27%).

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