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La Cour européenne des droits de l’homme autorise l’interdiction de tous «symboles religieux visibles» à l’école

Un marteau de justice sur un fond avec un drapeau de l'Union européenne
© Getty Images
Trois jeunes musulmanes dénonçaient la violation de leurs droits par l'interdiction de porter un foulard. La Cour européenne des droits de l'homme a jugé mi-mai que leur plainte était «infondée».
Geoffrey Leplang

Elles sont étudiantes dans une école secondaire à Bruxelles (12-18 ans). Interdites de porter le foulard, trois jeunes musulmanes ont fait appel à la Cour européenne des droits de l’homme* (CEDH), basée à Strasbourg (France). Le 16 mai, une chambre de sept juges a rendu une «décision finale», confirmant ainsi la décision de leur établissement scolaire et de la justice belge.

Leurs familles ont invoqué l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme. La CEDH a toutefois classé la plainte comme «infondée». Selon le jugement, la seule condition pour interdire les symboles religieux visibles dans les salles de classe est qu’elle soit appliquée de manière «proportionnée» et en excluant les heures d’enseignement religieux. L’interdiction peut donc être appliquée au titre du principe de «neutralité» de l’éducation. Ce dernier n’est pas en soi contraire à l’article 9 de la Convention, a jugé la Cour.

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