Une église évangélique de la capitale Bissau a récemment été vandalisée et incendiée, indique Vatican News. Cette attaque résulterait d’une campagne anonyme visant à attaquer les lieux de culte. Face à la montée de l’intolérance religieuse, les responsables catholiques, évangéliques, musulmans et de la religion traditionnelle de Guinée-Bissau ont donc appelé à la paix le 21 mars. Dans une déclaration commune, ils «exhortent le peuple guinéen à s’engager à préserver la paix et l’unité nationale, et à respecter les droits et libertés fondamentaux». Ils leur demandent de «s’abstenir de proférer, de publier et de diffuser des discours sectaires et radicaux susceptibles d’encourager la haine et l’intolérance dans le pays».

En 2023, d’autres lieux de culte ont été pris pour cible. Le média catholique cite notamment celle de la paroisse de Gabu et Beata Anuarite de cuntum à Bissau. Une mosquée a aussi été vandalisée. De plus, cette déclaration commune s’inscrit dans le processus de mise en œuvre de l’Agenda commun pour la paix des responsables religieux, adopté en 2022. Initiée par l’Institut Marquês Valle Flôr et la Ligue guinéenne des droits de l’homme, cette initiative est financée par l’Union européenne et Camões, l’Institut pour la coopération et la langue.

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