Le supermarché aurait eu recours à la tactique du «licenciement et réembauche». Cette pratique permet à l’employeur de licencier son salarié et de lui proposer un nouveau contrat à des conditions différentes, souvent moins favorables, détaille Kent Online le 5 novembre. Le média britannique révèle que Jacqueline Rendell lutte depuis octobre 2021 pour faire valoir ses droits. Employée depuis vingt ans par la chaîne de supermarché Sainsbury’s à Herne Bay, au sud-est de Londres, elle a reçu une proposition de nouveau contrat l’obligeant à travailler tous les dimanches. Or cette chrétienne a refusé au motif de ses croyances religieuses, puisque cela l’empêcherait de se rendre à l’Eglise.

Travaillant déjà un dimanche sur deux, la femme a tenté de négocier avec ses collègues. Toutefois, elle affirme que la direction a refusé cet accord. Pour leur part, les représentants de Sainsbury’s ont déclaré, lors d’une audience au tribunal du travail début novembre, que le changement de son emploi du temps était «nécessaire en raison du manque de personnel». De plus, selon le magasin, les contraintes budgétaires ne permettent pas d’embaucher un autre salarié. La juge Kathryn Ramsden a réservé son jugement. Il sera rendu dans les cinq prochaines semaines.

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