Autorité des femmes dans l’Église: le Réseau évangélique suisse explique les arguments pour et contre

Le Réseau évangélique suisse (RES) a publié le 20 septembre un document d’une dizaine de pages, résumant les deux principales positions théologiques au sujet des postes de direction attribués aux femmes dans les communautés chrétiennes. La Commission théologique de la faîtière propose ensuite des pistes de dialogue et de collaboration entre les tenants d’une ou de l’autre opinion.
Avant d’aborder directement la question des ministères qui confèrent une autorité, les auteurs explicitent les interprétations des égalitariens et des complémentariens sur plusieurs passages de la Bible concernant le rôle de la femme.
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Parler, enseigner, avoir de l’autorité sur des hommes?
Ils relèvent notamment les lectures différentes de versets qui suscitent le plus le débat, tels que: «Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. […] il est malséant à une femme de parler dans l’Eglise» (1 Corinthiens 14, 34). Ou encore: «Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme» (1 Timothée 2, 11). La commission note également, au fur et à mesure, les points de convergence.
«Les croyants qui adhèrent à l’une ou l’autre option cherchent tous à mettre en pratique le plus fidèlement possible les enseignements de la Bible, qu’ils considèrent tous comme étant la Parole de Dieu, pleinement inspirée et normative pour tout ce qui touche à la foi et à la pratique de la piété», rappelle aussi le RES en introduction. «La quête d’unité entre enfants de Dieu ayant des avis différents sur les femmes dans un ministère de direction est donc impérative.» Le PDF est accessible ici
>> États-Unis: Une dénomination évangélique reconnaît le ministère pastoral des femmes
>> Jordanie: Les Églises tombent d’accord pour l’égalité d’héritage entre les femmes et les hommes