Le conseiller national du Parti évangélique (PEV) Marc Jost a déposé un postulat auprès du Conseil fédéral le 16 juin. Il demande à l’exécutif d’effectuer un tour d’horizon des offres d’accompagnement, de conseil et thérapies pour soutenir les couples et prévenir les ruptures conjugales. Il relève en effet la difficile situation mentale et financière des parents qui élèvent seuls leurs enfants, notamment les femmes. Mais aussi l’impact économique que cela implique.

Le budget du pays et le bien-être des familles

Dans sa requête, cosignée par des députés issus de tous les principaux partis politiques suisses, le Bernois candidat au Conseil des Etats demande donc également une estimation chiffrée des coûts induits par ces ruptures. «Des couples sains sont le fondement de la famille et de la société, et il est dans l’intérêt de tous de les renforcer. Les couples qui vont mal entraînent en revanche toutes sortes de conséquences sociales et économiques négatives», appuie le texte.

Evoquant des chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS) de 2021, et une étude réalisée pour le compte de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) cette année, Marc Jost souligne que «les personnes qui vivent en couple sont plus à l’aise financièrement et sont généralement plus satisfaites de leur situation que les personnes qui élèvent seules leurs enfants. Les mères célibataires sont particulièrement exposées au risque de pauvreté; elles sont plus nombreuses à dépendre de l’aide sociale et à avoir des problèmes de santé.» Le Conseil fédéral examinera cette proposition, et devrait émettre un avis d’ici septembre, avant qu’elle ne retourne au Parlement pour son éventuelle adoption.

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