Il laisse derrière lui un riche héritage. Avec 39 livres rédigés en plus de six décennies, Frederick Buechner a mis sa plume sur tous les genres. De la fiction à l’autobiographie, de la théologie aux essais, le pasteur presbytérien américain a inspiré plusieurs générations. Âgé de 96 ans, Frederick Buechner est décédé le lundi 15 août dans son sommeil. Il laisse dans le deuil Judith, leurs trois filles et 10 petits-enfants.

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Frederick Buechner a rencontré Dieu à New York

Bien qu’il n’ait pas grandi dans un milieu chrétien, Frederick Buechner a commencé à fréquenter une Eglise en déménageant à New York, «parce que je n’avais rien d’autre à faire un dimanche», a-t-il raconté dans une vidéo publiée par le Frederick Buechner Center. Il a rejoint l’Eglise presbytérienne de Madison Avenue, à quelques pas de son domicile. «Le Christ est couronné dans le cœur de ceux qui l’aiment et croient en lui au milieu de la confession, des larmes et des grands rires», a-t-il déclaré, citant le pasteur George Buttrick qui a changé sa vie selon lui.

De plus en plus intéressé par la religion, l’auteur a suivi des études de théologie. Il est ensuite devenu pasteur de l’Eglise de Madison Avenue puis enseignant. Il a notamment donné des cours de religion dans la prestigieuse université de Harvard. Finaliste du National Book Award en 1972 avec le roman Lion Country, il a également été finaliste du prix Pulitzer de fiction en 1981 avec Godric. Sa nouvelle The Tiger a été publiée dans le New Yorker en 1955.