La résolution de l’Unesco sur le statut de Jérusalem-Est et en particulier sur l’Esplanade des mosquées et le Mont du Temple adoptée le 18 octobre a suscité une vive désapprobation en Israël.
En effet, le texte, approuvé par une majorité en commission quelques jours plus tôt (24 voix pour et six contre), mais avec un nombre encore plus important d’abstentions (28), a été validé par le Conseil exécutif, sans nouveau vote. La résolution indique qu’Israël est «une puissance occupante à Jérusalem-Est. Elle demande à l’Etat hébreu d’arrêter ses abus».
Ce qu’Israël reproche à l’Unesco, «c’est de diviser Israéliens et Palestiniens, plutôt que de résoudre les problèmes entre les peuples», a notamment indiqué son ambassadeur à l’Unesco. Les Israéliens sont en outre choqués par le texte de la résolution, qui n’évoque le Mont du Temple que par son appellation arabe.
En avril dernier, la présentation de cette résolution par plusieurs pays arabes dont l’Algérie, le Liban, le Maroc, le Qatar et le Soudan, avait déjà entraîné de vives réactions. Certains éléments du texte original ont été retirés.