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Bilan du premier colloque islamo-chrétien en Algérie mitigé

Il n’y a pas de restrictions en Algérie, ce pays est ouvert aux religions non-musulmanes. C’est ce que Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires Religieuses, a tenté de démontrer lors du premier colloque islamo-chrétien en Algérie. Ce dernier s’est tenu du 10 au 11 février à Alger et réunissait environ 200…
Evangéliques.info

Il n’y a pas de restrictions en Algérie, ce pays est ouvert aux religions non-musulmanes. C’est ce que Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires Religieuses, a tenté de démontrer lors du premier colloque islamo-chrétien en Algérie. Ce dernier s’est tenu du 10 au 11 février à Alger et réunissait environ 200 personnalités religieuses, politiques et universitaires.
Le ministre a affirmé que «l’Algérie a toujours garanti à ses diverses communautés religieuses le libre exercice de leurs cultes respectifs.»
D’après l’archevêque d’Alger Ghaleb Bader, qui s’est exprimé, la reconnaissance de l’existence d’autres religions que l’Islam est le seul point positif de l’Algérie. Il demande l’annulation de l’ordonnance réglementant l’exercice du culte par l’Etat.
Bouabdallah Ghlamallah a qualifié cette demande d’«exagérée», mettant en avant le fait que l’Algérie n’est pas le seul pays à soumettre l’exercice du culte à une loi.
D’après lui, le colloque a réalisé ses objectifs majeurs, en affirmant notamment la liberté de culte en Algérie. Il a exprimé le souhait que les participants au colloque puissent «transmettre la véritable image de l’Algérie dans leurs pays, image d’un pays rejetant toute forme d’extrémisme et de violence.»
Le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, était invité à ce colloque. Il en est ressorti partagé. D’après lui, «ce discours était rassembleur, et il semble que l’Algérie a fait un pas en direction des chrétiens. Mais il faudra maintenant que cela s’accompagne de gestes. Les protestants dans ce pays ont également leur part des choses à faire.»

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