La Bible à CHF 2.50/1.50 euro défraye la chronique

La Bible à petit prix n’est pas qu’un succès d’édition. Au-delà du demi-millions de Bibles vendues en un mois, depuis le début de la semaine, pas un jour ne passe sans que les médias s’intéressent à la nouvelle version de la Bible de la Société Biblique de Genève.
Les médias s’y intéressent à leur tour
Libération, Europe 1, la Tribune de Genève, l’AFP ou le Temps, les médias ont tenté de comprendre ce phénomène d’édition. En effet, une Bible qui s’est vendue à un demi-million d’exemplaires en un peu plus d’un mois, ce n’est pas très courant.
Chacun y va de son analyse. Les uns fustigent une action de prosélytisme, d’autres une action qui casse le marché des Bibles. D’autres ont préféré en rester aux faits en parlant simplement de ce projet d’édition original et astucieux.
Publicité
Distribution en supermarchés
Il n’est pas très courant non plus de voir la Bible en vente dans les grandes surfaces françaises. En effet, Leclerc, Auchan et Cora l’ont ajoutée à leur assortiment. En Suisse, Coop, Migros et les autres supermarchés n’ont pour l’instant pas voulu la proposer. Pour Jean-Pierre Bezin, cité dans la Tribune de Genève, «cette frilosité s’explique peut-être par neutralité face aux diverses croyances».
L’original, avec les mots d’aujourd’hui
La Bible à bas prix est un des modèles de la nouvelle version Louis Segond 21, que la Société Biblique de Genève, lance cet automne. Après douze ans de travaux, cette Bible sort par ailleurs en une version pour les jeunes fin du mois et une version, avec références d’étude, le 4 décembre.
Elle tient compte de l’évolution de la langue française et de l’évolution des connaissances historiques.