Angela Merkel: «il faudrait quelque part mentionner les racines chrétiennes de l’Europe»
La chancelière Angela Markel a déclaré cette semaine qu’elle comprend la critique adressée à l’Union Européenne par le pape. Benoît XVI a en effet tancé la déclaration de Berlin pour son refus de mentionner Dieu ou les racines chrétiennes de l’Europe. La chancelière, par ailleurs présidente de l’UE en exercice, a reconnu que l’Europe devrait reconnaître d’une manière ou d’une autre son héritage judéo-chrétien, par un document annexe à la déclaration de Berlin, par exemple. Ajoutant qu’elle parlait à titre personnel, Angela Markel a salué les valeurs judéo-chrétiennes comme constitutives de l’Union, indiquant aussi l’ancienneté des traditions laïques de certains États.