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Le planning familial fête 50 ans

© © poissonsvolants.com
Samedi dernier 18 mars, le Mouvement français pour le planning familial fêtait son anniversaire, par une journée publique avec notamment la pionnière Simone Veil. Débats et de réflexions («Le planning, les religions et la laïcité»), reportages et un livre ont accompagné ce jubilé.
Evangéliques.info

L’anniversaire du Planning familial français était placé sous le signe d’une vigilance renouvelée, voire d’une forme de crainte, alors que la contraception n’est plus très à la mode et que l’avortement et sa pratique restent un chantier disputé. D’un côté, le Mouvement français pour le planning familial (Mfpf) et la Coordination des associations pour la défense de l’avortement et de la contraception (Cadac) continuent à lutter pour toujours plus démocratiser et banaliser l’avortement alors que de l’autre, des lobbies religieux parviennent à restreindre son accès, comme aux États-Unis, en Pologne ou en Italie.

Le regard sur l’accueil des enfants a basculé
Le planning familial a commencé son combat en 1956 avec l’arrivée des premiers contraceptifs chimiques. Dès les années 70, le combat se transposait sur la libéralisation de l’avortement avec les premières législations.
Les cinquante années du planning familial ont été marquées par le basculement du regard que la société occidentale porte sur l’accueil des enfants, regard qui est devenu très sélectif et qui a produit une mentalité basée sur le critère projectif de «qualité de la vie».
Le Comité Protestant pour la Dignité Humaine (CPDH) rappelle à l’occasion de cet anniversaire un passage de la fondatrice du Planning familial aux USA, Margaret Sanger, qui se passe de commentaire: «Toutes les misères de ce monde sont imputables au fait que l’on permet aux irresponsables ignorants et illettrés et aux pauvres de se reproduire sans que nous ayons aucune maîtrise sur leur fécondité. Le prolétariat n’a que lui-même à blâmer pour sa déchéance: il cesserait d’être prolétaire s’il cessait de se multiplier.»

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Une grossesse sur trois
Il est admis aujourd’hui qu’entre une grossesse sur trois et une grossesse sur quatre s’achève par un avortement; plus de 200 000 Françaises, dont 11 000 mineures, avortent chaque année. L’avortement a augmenté de 14% en France ces dernières années. Mais seuls 22 pays au monde (au premier rang desquels la Chine) ont une législation plus ou moins ouverte à l’IVG.

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